Conditions de fermeture des comptes Sajoo.fr

L'opérateur de paris sportifs et de poker en ligne Sajoo jette l'éponge. Pas de panique, contrairement à la fermeture de Fulltiltpoker, Sajoo rembourse ses membres.
Deux options :

  • Sans demande particulière, votre compte Sajoo sera transféré chez Bwin
  • Si le joueur le souhaite ou s'il a déjà un compte Bwin, l'argent sera remboursé sur leurs comptes bancaires des parieurs
C'est donc le moment de profiter d'un nouveau bonus ? Oui en effet. En vous inscrivant sur Bwin, un nouveau bonus vous attendra pour une offre identique.

Pourquoi Sajoo s'arrête t'il ?

Le groupe Amaury propriétaire de Sajoo ne donne pas d'explication claire sur la raison de cet arrêt. Seul une phrase laconique "la réduction des coûts et l'augmentation de l'offre aux clients" semble indiquer que la rentabilité du marché français est insuffisant pour faire vivre le bookmaker.
Il faut savoir que les deux groupe, le petit français Sajoo et l'international Bwin, ont fusionné. La disparition de sajoo n'était pas obligatoire, certains groupes proposent en effet plusieurs offres sous différentes marques.

La fusion de PartyGaming (Partypoker, Gamebookers, Partybets et Luckyjeux) avec Bwin n'avait pas menée à une fusion des offres comme cela vient d'être le cas avec Sajoo. Mais l'offre de Sajoo utilisait à la fois la plateforme, le logiciel et le réseau de Bwin. Si bien que les 2 offres étaient très (très) semblables.

Le marché français est-il en danger ?

Malgré les avertissements de Betclic, leader du marché avec 50% des mises, sur le manque de rentabilité du marché français à cause des taxes qui y sont imposées, la commission de l'ARJEL n'a pas revu son dossier.
La situation en France commence à chauffer : Le géant UNIBET a préféré ne pas proposer d'offre sur le marché français (même s'il a obtenu ses licences), Canalwin (Ladbrokes) a tout simplement fermé ses portes, 200% poker a mis son site en pause depuis le 1er mai pour des problèmes de résultats et enfin TF1 a vendu EurosportBet par manque de résultats. La raison de ces fermetures sont clairement la taxation imposée par la législation. Les bookmakers et sites de poker en ligne réclament une taxation sur les résultats et non sur les mises. Ainsi, un opérateur paierait en fonction de ses performances et non du nombre de paris pris par ses joueurs.

Le marché des paris hippiques est aussi dans le rouge. La loi promulguée n'a pas empêchée au PMU de conserver son monopole. Ainsi, de nombreux sites de paris hippiques mutualisent leurs joueurs afin de proposer des cotes attractives. Mais malgré cela la situation n'est pas rose. Zeturf, le numéro deux des paris hippiques se dit non rentable et réclame une modification de législation.

Si le nombre d'offres continue à diminuer, il y aura moins de concurrence et c'est le joueur qui en paiera les conséquences. Le pire scénario serait que les joueurs aillent en masse parier sur des sites étrangers. Ainsi, la loi sur la réglementation des jeux d'argent et de hasard en ligne aura atteint exactement l'opposé de tous ses objectifs : un pari sûr et un jeu responsable pour le parieur ainsi que rentable pour l'état français.

L'Arjel devrait se prononcer sur une évolution de la législation cette fin d'année, affaire à suivre.


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